Dans "Betty", septième roman de l'écrivain islandais Arnaldur Indridason, qui en a à ce jour publié quinze (dont tous n'ont pas été traduits en français), vous ne retrouverez pas :
-le laconique et solitaire commissaire Erlendur Sveinsson, ses problèmes familiaux, ses états d'âme, ses sympathiques collègues aux patronymes imprononçables,
-les longues descriptions de l’atmosphère grisâtre et glacée de Reykjavík,
-l'évocation, par l'intermédiaire de multiples personnages secondaires, de certaines des problématiques sociétales de l'Islande contemporaine...
Vous y trouverez en revanche :
-un narrateur qui vous dévoile, presque sur le ton de la confidence, par flashbacks, les circonstances qui l'ont amené à l'endroit depuis lequel il nous livre ce récit, en l’occurrence la cellule d'une prison,
-une intrigue parfaitement menée, diablement efficace, dénuée de toute fioriture, au service du plan machiavélique qui peu à peu se dessine,
-une héroïne (la fameuse Betty) merveilleusement belle, sexy et vénéneuse,
-un retournement de situation qui, parvenu à la moitié du récit, vous bluffe et vous fait considérer sous un nouvel éclairage tout ce qui précède (et n'essayez pas de deviner la nature de ce retournement, même prévenue, je n'ai personnellement rien vu venir !)...
A bon entendeur...
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