Tout va pour le mieux dans le monde des Isles Anciennes : les bons héros sont infaillibles, ils anticipent tous les coups de l'adversaire, sont avisés de toutes les chausses trappes et s'en sortent avec brio et sans une égratignure.
Cette astuce du héros vancien qui lui permet de s'en sortir dans toutes les situations, même les plus critiques sans y laisser des plumes est ici poussée à l'extrême avec les personnages d'Aillas, Shimrod et Dhrun.
Si j'ai apprécié l'univers des Isles Anciennes, plus proches des légendes celtiques et arthuriennes que de la fantasy tolkienienne, je n'ai pas aimé l'espèce de narration légendaire (utilisé dans les légendes arthurienne, y compris la magistrale adaptation de Barjavel, l'Enchanteur) qu'emploie Vance pour raconter son histoire.
Tant le fonds que la forme ne m'ont pas permis de m'attacher aux personnages.
Bref, la seule bonne idée de ce livre, je trouve que ce sont les chapitres consacrés à la Perle Verte, laquelle est l'essence maléfique du mage Carfilho qui s'est échappée de son corps à sa mort et cherche à trouver un nouveau maître, un peu comme le fait l'anneau de Sauron dans Tolkien. Cette quête donne lieu à la partie la plus amusante du livre, dommage que le reste ne soit pas de la même eau.
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