Ce recueil regroupe deux longues nouvelles, se déroulant toutes deux au début du XXème siècle. Dans la première, on suit une jeune femme hésitant entre une carrière de comédienne et une vie de famille avec l’homme qu’elle aime. Dans la seconde, on découvre un homme vieillissant, fortement incité à sacrifier sa nouvelle compagne et sa très jeune fille au bénéfice de la bienséance.

Les deux nouvelles parlent donc de la difficulté de faire des choix, et du poids du jugement de la société. Ces nouvelles sont pessimistes – surtout l’une d’entre elle, qui laisse un goût très amer sous des dehors de ne pas y toucher. En effet, le style est froid et distant : pas de sentiments larmoyants. C’est au lecteur de deviner les drames intérieurs auxquels sont confrontés les personnages.

Une lecture agréable, même si je ne crois pas conserver de grands souvenirs à long terme. Du même auteur, j’avais amplement préféré la trilogie « Kristin Lavransdatter ».

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