[Les petits garçons naissent aussi des étoiles | Emmanuel-B Dongala]
Note globalement positive. J'apprécie la critique des régimes post-coloniaux, du népotisme des dirigeants, de la corruption, de l'avidité et de l'appat du gain qu'une bascule du totalitarisme vers la 'démocratie' ne fait pas vaciller. L'œil avisé sur les malheurs de l'Afrique (la partie sur l'importation de boites de conserves qui a fait oublier aux africains les ressources de leur sol, je l'ai aussi vécu : dans les hôtels sud africains, on sert plus volontiers de la salade de fruits en boite importée que des fruits frais du cru (qui sont exportés)!).
Ce n'est pas tant une critique du communisme que de la politique en Afrique (car la démocratie naissante de la dernière partie du roman n'augure rien de mieux) et plus généralement de la tour d'ivoire dans laquelle s'enferment les (nos?) dirigeants.
Petit bémol, pour ma part : je trouve qu'il y a 100 pages de trop, le récit mollit sur la fin, la campagne électorale est trop caricaturale (on se croirait dans San Antonio!).
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