Écrit en 1884 et publié sous un pseudonyme, ce livre s'oppose à l'hégélianisme. Kierkegaard se montre un polémiste vigoureux, brillant et ironique, et se sert de la pensée antique pour mettre en lumière l'éternel conflit du christianisme et de la raison humaine. Ce volume a profondément marqué toute la pensée existentialiste, et en particulier celle de Heidegger.

Après 'la reprise', du même auteur, qui m'avait très fortement stimulé (même si je ne peux pas prétendre avoir tout saisi), j'ai décidé de continuer avec les 'riens philosophiques'. Et alors? Déception!
Bien sûr, certains passages sont pour moi clairs comme de l'eau de roche et me stimulent, mais ils sont si rares... la plupart du temps je n'entends rien à ce que propose l'auteur, qui parle de choses dont j'ignore les tenants et les aboutissants.

J'ai l'approche socratique de Kierkegaard, ainsi que sa démonstration des limites socratiques. Mais dans ces dialogues, il parlent d'éléments philosophiques que je ne maîtrise pas du tout. Il s'adresse à quelqu'un en particulier, j'ai l'impression.
Et puis... il me semble que la traduction y est pour beaucoup. Même s'il ne faut pas tout rejeter sur le dos du traducteur, il me semble que celui-ci a contribué à rendre ce texte plus obscur encore qu'il n'est. J'achèterai ce livre de nouveau, mais traduit par Nelly Viallaneix.

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