[Sincèrement vôtre, Chourik | Ludmila Oulitskaïa, Sophie Benech (Traducteur)]
Ton Chourik, chère Ludmila Oulitskaia, a enchanté ma semaine en me plongeant dans ton univers moscovite si dépaysant et si familier à la fois. Tu as réussi un exploit : dépeindre un type humain que nous connaissons toutes, mais qui était resté dans les cartons oubliés des écrivains. Il s'agit du gendre idéal, de l'amant qui ne s'exécute que lorsqu'il est en proie à la compassion. La pitié est son ressort amoureux, et il ne peut échapper aux exigences voraces de toutes les femmes qui l'entourent, à commencer par sa mère, la noble et distinguée Véra Alexandrovna. Au travers de toutes ces liaisons obligées tu nous fais découvrir la vie de Moscou pendant les années 80, les dernières années du communisme où le bolchevik se fait rare. Merci pour cette merveilleuse fresque qui m'a réjoui le cœur, cette atmosphère chaleureuse et quelquefois bouffonne, ce kaléidoscope de lieux et de situations où se débat le tendre Chourik : l'appartement où il vit avec sa mère, l'hôpital, les théâtres, la pédagogie et les facultés universitaires, la datcha, la bibliothèque, les immeubles communautaires, les taxis, les ivrognes… Merci pour cette invitation au courage quotidien qui transparaît à travers les péripéties connues par les héros !
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