Un garçon est abandonné un soir sur une côte anglaise. à partir de là, il va lui arriver plein de trucs.
Soyons honnête : l'auteur en fait des tonnes. Il en rajoute, il redit, il explique, il élabore.
Du coup, forcément c'est lourd. ça pèse son poids. léger? non. pénible? oui.
Comme s'il avait besoin de montrer toute l'étendue de son vocabulaire et de sa connaissance d'expressions en tous genres et qu'il ait besoin de toutes les mettre (les expressions) les unes après les autres. Comme si expliquer en une seule phrase un sentiment ou une situation ne suffisait pas. Comme s'il y avait besoin de deux pages pour ça. Comme si transformer un roman en recueil d'expressions et métaphores se justifiait.
Franchement, ça ne se justifie pas à mes yeux. Pour ce qui me concerne, ça me gonfle. A mon avis, une phrase peut être amplement suffisant. Pas besoin de plus. En ajouter est superflu. Une ceinture et des bretelles, c'est trop.
Enfin, j'espère que vous voyez le genre.
C'est dommage parce que sinon l'intrigue est vraiment bien, et mis à part quelques lourdeurs et caricatures dans le caractère des personnages, on suit leurs pérégrinations avec intérêt, entrecoupé, certes, d'un ennui certain devant le piétinement linguistique imposé par l'auteur, mais intérêt quand même! C'est, si on creuse et si on en reste au coeur de l'histoire, une bonne histoire, quelque part entre le thriller et la satire sociale...
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