Le narrateur, éponyme du livre, est un artiste peintre qui a une technique bien particulière de création...

La force de ce livre, c'est, avec un fond finalement bien cracra, de réussir à avoir une forme tout à fait correcte. De tout dire sans rien dire, de ne laisser aucun doute sur ce dont il est question, sans pour autant tomber dans une quelconque vulgarité - en tout cas dans la forme. On entend souvent parler de la lettre et de l'esprit de la lettre, ici la lettre a bien plus d'esprit que l'esprit lui même.
Ça laisse, au final, une impression tout à fait particulière : on lit quelque chose de nettement scato, mais pour autant, hé bien c'est bien écrit, c'est, mais oui, assez délicat, et plutôt sympa. On pourrait dire que ça laisse une impression d'incrédulité.
L'auteur a appelé ça un "conte parabolique". Là, je dois avouer, ça me laisse un peu songeuse.

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