Je l'ai relu avec autant de plaisir que lorsque je l'avais découvert quand j'étais au lycée : comme un polar plein de rebondissements.
J'aime bien la montée dramatique du passage où le mécanicien se cache de nuit derrière un tas de charbon pour tuer Roubaud qui fait sa ronde, ne sachant pas s'il aura la force morale pour y parvenir.
Ce qui me paraît extraordinaire, c'est qu'après la remontée du train, à l'extérieur, avec sa femme Séverine, et alors qu'il vient d'assassiner le président Grandmorin, que Roubaud puisse se pencher à la fenêtre de son wagon pour discuter avec un collègue et et celui-ci ne remarque rien dans son attitude ou ses vêtements.
Quant à Jacques Lantier, c'est vraiment un serial killer en puissance. Et la chute finale du livre est... vraiment une chute !
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