Dès les premières pages de ce roman, j'ai aimé être plongée dans ce petit monde de la bonne société anglaise du XIXe, avec ses codes, ses valeurs... Ce petit côté suranné si séduisant!
Et puis j'ai attendu. J'ai attendu le piquant, l'humour, l'ironie du style austenien. Madame Morris et sa mauvaise foi ont un peu répondu à cette attente, m'enfin... J'ai aussi attendu de m'attacher à l'héroïne. Fanny est touchante, elle est gentille, elle est douce, elle est injustement malmenée ; mais elle est terne! Elle est mollassonne! ... Et j'ai attendu le sexy man, le héros rebelle mais si délicieusement gentleman tout à la fois... J'avais mis mes espoirs en le fils Crawford, parce qu'Edmund, comment dire...?! Si lisse, si boyscout!
C'est donc avec lassitude que j'ai poursuivi ma lecture, et avec dépit que je l'ai stoppée au bout d'une dizaine de chapitres. J'ai quand même lu la fin, hein, pour savoir... Ben je dirai simplement que je ne regrette pas.
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