"Un homme, assis au volant de sa voiture, attend devant un feu rouge. Il devient soudain aveugle. C'est le début d'une épidémie qui se propage à une vitesse fulgurante à travers tout le pays. En quarantaine dans un hôpital ou livrés à eux-mêmes dans la ville, privés de tout repère, les hordes d'aveugles devront faire face à ce qui, en l'homme, est le plus primitif : la volonté de survivre à n'importe quel prix. Seule une femme n'a pas été frappé par "la blancheur lumineuses". Sauta-t-elle les guider hors de ces ténèbres ?" (4èmè de couv.)
Ces hommes et ces femmes libérés du regard des autres deviennent de véritables animaux. L'auteur met en scène la nature humaine dans toutes ses bassesses. La violence de certains engendre dans un petit groupe (celui de la "oui-voyante") un élan de solidarité qui donne un espoir.
Les phrases très longues, les paragraphes compacts sans guère de ponctuations ni retour à la ligne (même dans les dialogues) accentuent l'égarement.
Malgrè tout j'ai lu ce livre d'une traite (commencé à 20H et terminé 5 heures plus tard) et je l'ai beaucoup aimé.
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