Comme "les camarades", une partie du livre se passe dans un sanatorium, peu après la deuxième guerre mondiale, quand la tuberculose était encore mortelle. Une jeune femme, malade, n'en peut plus de vivre au ralenti sans que cela améliore son état, aussi quand un pilote de course passe au sanatorium voir un ami elle en profite pour s'enfuir avec lui. Sachant qu'elle n'a que peu de temps à vivre elle essaie de vivre avec intensité, comme lui qui, bien qu'en bonne santé, sait que chaque course peut être la dernière.
Il y a dans ce livre une réflexion intéressante sur la façon de vivre, vieillard avare se privant de tout comme s'il était éternel, malade condamné ne laissant échapper aucune occasion de plaisir et jetant l'argent par les fenêtres, sur la naissance de l'amour entre deux êtres unis par la menace qui pèse sur eux et qui se retrouve mis en cause quand l'un cherche la stabilité.
Malheureusement j'ai trouvé ce livre long et répétitif et malgré quelques réflexions intéressantes et des phrases percutantes (Un directeur sportif, après la mort accidentelle d'un de ses coureurs :"Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive. Mais, nom de nom, c'est quand même la première fois à chaque coup.")
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