Constantin, dit Kostia, jeune soldat russe, est revenu de son service militaire en Tchétchénie le visage monstrueusement brûlé après l’attaque de son tank. Il est défiguré et fait peur aux enfants. Ainsi Olga, sa voisine, l’appelle lorsque son fils ne veut pas aller se coucher.
Pour oublier, il se met à boire comme seuls les Russes savent le faire… à mort.
Son enfance a été marquée par le départ de son père qui l’a laissé seul avec sa mère. Enfance marquée aussi par l’influence du directeur de l’école, peintre raté et gros buveur de vodka qui lui a appris deux choses : boire de la vodka sans simagrée et regarder le monde pour le peindre.
Un voyage entrepris avec deux de ses camarades partis à la recherche du quatrième rescapé de l’équipage de tankistes qu’ils formaient en Tchétchénie sauvera Kostia de la plongée dans le néant éthylique. Dans ce périple à travers les villes russes, leurs gares, leurs rues, leurs faunes, Kostia mettra en pratique la seconde leçon essentielle de son maître : apprendre à voir, donc à dessiner donc à vivre.
Récit haletant, style sobre, mêlant le présent, le passé douloureux en Tchétchénie avec des flash-back de son enfance
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