Enki Bilal poursuit son travail dans la science fiction pure, très proche dans le sujet, les personnages, le déroulement de la trilogie Nikopol et de la tétralogie du Monstre. Rien de très original donc de ce point de vue.
L'intérêt est plutôt du côté graphique : Bilal progresse constamment et fait de la BD une véritable peinture bien plus que son trait clair des années 80. Et pourtant il s'agit de dessin au crayon, au fusain et au pastel. Les traits épais, le champ de vision étroit, les arrières-plans flous accentuent l'effet de lourdeur de l'atmosphère, l'oppression du brouillard de pollution.
Le graphisme donc qui appuie l'histoire, la porte véritablement.
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