Ancien ministre de L'Education nationale, Claude Allègre n'a jamais digéré le lâchage qu'il a subi de la part de son ami Lionel Jospin, à l'époque Premier Ministre d'un gouvernement de cohabition. C'était en 2000.
Jamais il n'a accepté d'êtte jeté pour calmer "le Mammouth", c'est-à-dire les enseigants très majoritairement de gauche et en colère contre leur ministre de tutelle.
S'ensuit un livre dont le destinataire est Jospin, l'ami de trente ans. Une amitié forte au service des idées Mais une fois au pouvoir...

Livre féroce contre celui "qui n'a pas eu le courage de lutter contre les corporatismes", c'est aussi un livre de propositions d'une politique plus adaptée - à l'image de ceux que font les gouvernants de gauche européens - à savoir la privatistion des secteurs controlés par l'Etat qui garderait un actionnariat de contrôle.

Dans ces propositions Claude Allègre veut visiblement, sinon prendre date, du moins montrer la valeur de son analyse et son adaptation au réel, contre le fatras idéologique qui obstruent la pensée et l'action du PS.
Et là c'est avec plaisir qu'il passe tous les leaders à la sulfateuse, de Hollande à Aubry, de Royal à Fabius.

L'impression qu'on retire de ce livre c'est qu'il n'est pas vain, au contraire.
Et par ce livre, en filigrane, nous avons la confirmation que la relation qu'entretiennent les hommes et femmes politiques est tout sauf fraternelle !

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Pitié pour lui . Dans le futur gouvernement Sarko , Allègre aura son strapontin. Quant les guignols méneront le monde Allègre sera leur caution (scientifique of course !).