Dans un pays difficile à situer, les hommes igorent la violence, car leurs tendances agressives trouvent un exutoire certaines nuits, dans les rêves qui les conduisent dans la caverne : ils se tranforment alors en un animal fantastique qui chasse ou se fait chasser, évitant à l'homme toute agressivité diurne. Pavla Nimrobets, l'héroïne, une "daine", c'est-à-dire une créature chassée, se trouve soudain confrontée à des manifestations étranges qui mettent en cause le bien-fondé de cet univers et posent la question suivante : la Caverne, avec ses meurtres sans responsables, est-elle préférable ou pire qu'un monde où les meurtres surviennent au grand jour ?
Si l'atmosphère créée n'est pas désagréable, l'ensemble n'est toutefois guère convaincant, ni du point de vue de l'univers créé (on ne saisit pas vraiment de l'intérieur les problèmes qui se posent aux personnages), ni du point de vue de la signification "philosophique" de cet univers : limiter les tendances agressives de l'homme aux meurtres est bien réducteur.

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Je n'aurais pas dit mieux : tout à fait d'accord avec toi, LastAgathe (j'avoue, honte sur moi, que j'ai laissé tombé le livre au milieu, précisément par ce que je suis restée en dehors des personnages). Par ailleurs, l'héroïne est trop niaise et trop balourde pour qu'on adhère à son histoire d'amour.