Harrison, que j'ai découvert grâce au recueil de nouvelles 'la femme aux lucioles', ne m'a pas déçu dans ce roman que plusieurs fans de l'auteur m'ont présenté comme son chef d'œuvre.
Dalva, c'est le nom de l'héroïne du roman, l'arrière petite fille d'un missionnaire-botaniste qui, dans les années 1870 a sympathisé avec les Sioux qu'il était chargé d'évangéliser et d'éduquer à l'agriculture. Le roman raconte donc l'histoire de Dalva, de sa famille et de ses aïeux, ainsi que celle d'un universitaire, amant de Dalva, qui décide d'écrire un livre d'histoire indienne basé sur le journal écrit par l'arrière grand père. Dalva essaye, notamment de retrouver le fils qu'elle a eu à 15 ans avec un jeune indien, l'amour de sa vie et qu'elle a dû abandonner...
Ce sont donc trois récits entremélés, de trois narrateurs qui ont chacun son style propre :
- Dalva écrit dans le style 'harrisonnien' qui consiste à faire des digressions dans son récit mais à toujours retomber sur ses pieds. J'adore.
- Michael, l'universitaire, apporte une touche de légèreté au roman. Citadin névrosé, il est plongé dans l'univers dur de la vie rurale
- Northridge, l'aïeul de Dalva, dont les carnets racontent la spoliation progressives des terres des indiens par les yankees.
Ce livre m'a tenu en haleine du début à la fin, même si la troisième partie est un peu moins passionnante.
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