[Macaroni. Roman des saints et des délinquants | Francesco Guccini/Loriano Macchiavelli]
1884 : les « Macaronis », voilà comment étaient appelés d’une manière méprisante les émigrants italiens par les citoyens français, qui voyaient menacés leurs places de travail, même si, en réalité, les italiens étaient utilisés pour les travaux les plus dangereux, comme par exemple celui de boutefeux, ces travailleurs avaient pour tâche de dynamiter les galeries des mines.
1938 : dans un village des Appennins, entre l’Emilie et la Toscane, un village isolé dans les montagnes, un village parmi d’autres, survient une série d'étranges incidents qui fauchent quatre victimes, en peu de jours ; le maréchal des carabiniers Benito Santovito, voit s'amincir la population et veut voir plus clair dans ces événements, qui selon lui ne sont pas des incidents, même si on cherche à les faire passer comme tels.
Peut-être qu’il existe un rapport entre cette chaîne de délits et la disparition de Brennero Prosperi, dit Ciaerin, fils de Gaetano Prosperi dit Spirito, brigand, tué sous les yeux du fils dans une embuscade, au cours d’une brève et furtive visite à la famille.
Entre ces montagnes et dans ces forêts hermétiques au regard, se cachent le passé, le présent, le futur et les mystères s’y glissent jour après jour, jusqu'à ce que le temps les efface et que plus personne n'en conserve le souvenir.
Le maréchal Santovito enquête, tout en regrettant le climat clément de son pays natal, lui qui a été envoyé dans cette isolée et froide localité à cause de son (relativement modéré, en vérité) antifascisme.
C’est le premier roman de Francesco Guccini écrit, ensemble, avec un auteur de roman policier Loriano Machiavelli où nous trouvons comme principal protagoniste le maréchal Santovito, il est très fluide et intrigant, la trame est agréable et absolument singulière. A conseiller pour une lecture rapide et relaxante.
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