Il s'agit ici d'une critique de la pratique adoptée par certaines églises, dites charismatiques. Il s'agit de la glossolalie, qui serait la faculté, pour les croyants, de parler des langues inconnues lorsqu'ils sont inspirés par l'Esprit de Dieu. Cette pratique se retrouve dans les textes bibliques, cela l'auteur ne le remet pas en cause. Ce qu'il remet en cause, c'est la manière dont ces choses sont pratiquées, et les effets que cela produit sur les croyants. L'auteur doute que ce soit inspirés par l'Esprit de Dieu que ces gens pratiquent la glossolalie.
Nous sommes donc ici en pleine critique dogmatique, qui ne peut intéresser, à mon avis, que les connaisseurs.
C'est toujours intéressant, lorsqu'on est passionné de ce type de sujets, d'étudier les arguments divergents, de peser le pour et le contre et - sans forcément prendre position tout de suite - de méditer sur ce que l'on croit être ou ne pas être juste. Ce livre fait partie, pour moi, d'un parcours de réflexion de ce type. Et c'est à ce titre qu'il m'est précieux.

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Glossolalie. Le nom est poètique. Celà déjà m'aggrée ! Dans le "Nom de la rose" (le film, car je n'ai pas lu le livre...) il y a un épisode de glossolalie.(le moine "quasimodesque" se met à parler un mélange de plusieurs langues d'une manière décousue...).

Oui, en effet.
Ceci dit, il semble que le bossu ne fasse pas usage de glossolalie, puisque le franciscain connaît ce langage, utilisé par une secte (considérée comme hérétique, parce qu'antipapiste) de son temps.
La glossolalie ne semble pas être de ce type.
De plus, selon le nouveau testament, il ne s'agit pas de "parler de manière décousue". Après l'épisode de la chambre haute au début du livre biblique des actes, les disciples (pas seulement les douze) qui étaient environ 120 descendent dans la rue et parlent en des langues qu'ils ne connaissaient pas. Les gens dans la rue, venues de tous horizons (c'était la fête de la pentecôte juive, il y avait donc des voyageurs venant de partout) "entendaient parler des merveilles de Dieu" dans leur propre langue.
La glossolalie selon la bible semble donc ne pas être un mélange décousu de plusieurs langues...