C'est une oeuvre à lire, certainement.
Mais bon, je n'ai pas accroché, sa définition de l'homme me laisse perplexe. C'est sans doute mon côté "croyant", mais je ne suis pas sûr qu'il n'y ait que ça. Il y a aussi un côté logique. Si l'homme n'est qu'un animal parmi tant d'autres, alors le bien et le mal n'existent pas. Et dans ce cas, on justifie beaucoup de barbaries. Et j'aimerais qu'on me le présente, l'homme, justement. Celui dont on nous rabat les oreilles chez les penseurs. Je n'en connais pas deux pareils, pas deux qui aient les mêmes valeurs. Et la rélité de l'homme, justement, c'est qu'il oscille sans cesse dans cette dialectique entre l'universel (la morale, aujourd'hui on parle d'éthique, c'est plus soft) et le subjectif (nous sommes tous des individus qui, finalement, ont peu de choses en commun).
Rostand ne dit pas ça, évaluant ce qu'est l'Homme. Avec un grand ache.
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