Le monde décrit dans ce livre est froid, sans couleurs et presque sans vie, mais dans cette angoissante désolation brille l'amour entre les deux protagonistes, le père et le fils. L'affection qui les lie ne s’exprime pas tant avec des mots mais surtout avec des gestes qui révèlent les sentiments : ils se tiennent par la main, ils dorment enlacés….
C’est un roman dur mais il fait comprendre que, si la flamme de l'amour est allumée, aucune difficulté n’est réellement insurmontable et même, la triste fin laisse la porte ouverte à l'espoir.
A lire très certainement.

----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur Wikipedia]

 Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre

McCarthy a toujours été hanté par la mort, la violence et les fins d’époque. Autre tendance typique de l’auteur : tisser le récit avant tout de gestes physiques, comme tu le fais remarquer, Parsifal. Bref, peu de mots, mais beaucoup d'émotion tout de même.
Si vous avez aimé Non ce pays n'est pas pour le vieil homme, jetez-vous sur La Route aussi !
A quand une adaptation filmique de celui-ci, messieurs Coen ?