Eh bien j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman et, signe qui ne trompe pas, je ressens beaucoup d'intérêt pour l'auteur et ce qu'il aura pu écrire d'autre. Je suis juste très ennuyée à l'idée que, sans être exhaustive, ce que je n'ai pas le temps d'être, je vais estropier un compte-rendu qui mériterait pourtant le plus grand soin et un regard aigu. Je vous renverrais bien à la préface excellente d'une des traducteurs : Diane de Margerie.
Le déplacement d'une dualité vie-mort (malgré l'usage de ces mots) vers une dualité givre-sang m'a paru intéressant et nouveau, et soudain, les dialogues entre les personnages qui me paraissaient faux, comme à un dièse ou un bémol du ton ou du thème à "jouer" ont fini par me sembler normaux. C'est juste parfois le récit de leurs tourments intérieurs, quand ils étaient répétitifs par manque de confiance de Powys envers notre entendement, qui m'a lassée à la longue : quand j'ai compris, je n'aime pas qu'on continue à m'expliquer...
"Ce qui meurt vit", la devise des Ashover, pourrait être le titre du livre.
Contrairement à d'autres avis, c'est peut-être plus le style poétique, évocateur, riche en images que j'ai préféré par dessus tout.
Remarque en passant : je suis vernie en ce moment dans mes lectures, ne "rencontrant" que des auteurs qui ont le génie du décor et de la nature romantique (même en Extrême-Orient). Dans "Givre et Sang", la campagne est bien loin de celle des "Hauts-de-Hurlevent", c'est d'une luxuriance et d'une couleur à donner envie d'aller passer mon prochain été là-bas !
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