La 4ème de couverture promettait une réincarnation de Balzac. C'est de toute évidence exagéré, mais je ne crois pas que l'auteur y ait vraiment prétendu.
Ce n'est pas le choix du thème des salons tenus par des maîtresses de province belge entretenant des peintres qui suffit à faire trembler Balzac.
Il s'agit d'un roman d'apprentissage, une sorte d'
Education sentimentale tragique, un peu kitsch anglais sur les bords, avec la "petite idiote" d'un côté et l'homme d'expérience de l'autre.
Hélas, tandis que Jane Eyre finit par apprivoiser son châtelain, Hélène, voulant du haut de ses 18 ans poser au cynisme ne parviendra jamais à s'en dépêtrer, et Jean, l'amant qui préfère crever plutôt que s'abandonner, non plus. Cet embroglio finirait par me paraître tout à fait tragique, si le dénouement, que j'ai dû mal comprendre, ne m'avait pas tant déconcertée.
En fait, une sorte de
Du coup, j'ai terminé les dernières pages avec le sentiment d'avoir été flouée.
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