Julius, musicien de jazz, rencontre Lana, une belle américaine, nageant nue dans une crique italienne. C'était lui, c'était elle, ils s'aiment, ils vont à Paris, mais Lana est atteinte d'un syndrome paranoïaque...
J'ai failli ne pas finir ce livre, car j'ai eu beaucoup de mal à dépasser les clichés fusionnels sublimes d'un amour de type gémellaire décrit avec lyrisme (ça ne se fait plus, j'ai perdu l'habitude). Tous beaux, talentueux avec naturel, révolutionnaire dans leur art bien sûr, évoluant dans des sites superbes, c'était cumulatif. Même les ébauches de ver dans le fruit que constitue la folie de Lana me paraissaient convenues.
Puis quand l'auteur finit par ne plus affecter, pris sans doute lui-même par son histoire, de style haché nominal ou redondant, le texte devient agréable à lire, et j'avais le coeur serré en lisant les dernières pages.
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