J'avais été accroché par une note de lecture dithyrambique de Lazy à propos de ce roman. Et puis ce superbe tatouage polynésien sur la couverture de l'édition de poche me faisait de l'œil de loin en loin dans les rayons de la Fnac. Enfin, l'épigraphe de Noir Désir a fini de me persuader que je tenais certainement là un chef d'œuvre de la littérature policière. C'est sans doute cette conjonction d'avis favorables qui a été à l'origine de ma relative déception une fois la dernière page tournée. Je trouve que les personnages sont beaucoup trop caricaturaux et que la plongée du héros vers le chaos final devient de moins en moins plausible en cours de lecture. Dommage parce que je pense qu'un peu plus de concision et de vraisemblance auraient mieux porté ce roman. Cela ne m'empêchera quand même pas de lire Utu, le deuxième volet des enquêtes Maories écrit par Caryl Férey.

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