Varg Veum, détective privé, se voit confier une affaire par une jeune garçon nommé Roar. Ce qui n'était au départ qu'une simple affaire de racket entre enfants va mal tourner et c'est un kidnapping que Varg va finalement devoir résoudre.
Je me suis bien amusée avec cette lecture, puisque l’intrigue se déroule dans la ville de Bergen, que je venais de quitter quelques heures avant de tourner la première page. C’est drôle de reconnaître les rues citées !
Ce roman m’a montré une autre Norvège que celle des touristes. Varg Veum est un anti-héros, seul, en manque d’affection et dépendant à l’aquavit (sorte de vodka nordique). C’est fréquent dans les romans policiers, mais c’est quelque chose que j’apprécie.
On sourit parfois, même si certaines tournures de phrase ou certains mots sont parfois déroutants (est-ce le style de l’auteur ou une faiblesse du traducteur ?). J’ai été un peu agacée par le schéma redondant de certains dialogues, où les personnages se livrent un peu trop facilement à mon goût, comme s’il suffisait à VV de se planter en face des suspects pour qu’ils dévoilent tout.
Bref, c’est un roman que j’ai pris plaisir à lire, même si je n’en garderai pas un souvenir mémorable. Dernière zone d’ombre : quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi VV est si mal vu, à la fin ?
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