Il faut reconnaître que pour un non initié à la poésie, la lecture de cette oeuvre est assez ardue. Mais je crois qu'il s'agit avant tout des chocs provoqués par la force de la langue et la dureté de la vision d'Aimé Césaire.
On est gigoté entre de grands morceaux de beauté sensuelle sur la Martinique, ses habitants, le fonctionnement interne de la communauté notamment urbaine et des mots cruels, peut-être clairvoyants, aussi bien sur les colons que sur les autochtones desquels la misère, la faim enlèvent toute vélléité d'émancipation.
J'étais parfois pris au coeur, emporté par la langue comme à la lecture du "
Bateau ivre" d'Arthur Rimbaud, ou encore de "
La Prose du transsibérien et de la petite Jehanne de France".
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