Michel Tournier passe en revue et revoit sous un angle plus adulte et informé les auteurs et les titres qui captivaient les enfants de sa génération : Don Quichotte, von Chamisso, Heinrich Heine, la comtesse de Ségur, Jules Verne, Lewis Carroll, Daudet, Karl May (Winnetou), Selma Lagerlöf, Benjamin Rabier (Gédéon, la Vache qui rit et... Tintin, finalement), Kipling, Jack London, Tintin, Gripari. J'ai été particulièrement frappée de l'analyse qu'il fait de "La Fortune de Gaspard", qui m'avait donné un gros malaise quand j'étais petite, que j'avais analysé sommairement : "Gaspard n'est quand même pas très gentil". Le ressort est en fait plus profondément social.
Tournier fait également un retour sur lui-même et l'accueil scolaire international de ses robinsonnades. Il fut surpris de voir que la nationalité du petit mousse avait beaucoup compté pour les Estoniens, que les petits Africains méprisaient cordialement Vendredi et préféraient largement Robinson...
Tout est intéressant, parfois amusant, même si je ne connaissais ni Chamisso, Heine et Karl May.
Je confirme qu'il faut que je lise "Les Indes noires", de Jules Verne.
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