Quelle force ! Il réussit à donner à chaque lecteur la possibilité d'interpréter de diverses manières la surréalité que ses oeuvres nous proposent.
Dans ce roman, le récit est moins fluide, plus nerveux et inquiet par rapport à « L'écume des jours » ; à la moitié du livre, Vian abandonne l’« habituelle » légèreté du surréel (peut-être moins proche du rêve que dans d’autres situations) et dévoile alors son vrai objectif : la dimension difficile et problématique des relations sociales, surtout entre homme et femme.
La partie finale - dans laquelle est mise en valeur la scène de la bataille sans salut de Lazuli contre l'ennemi imaginaire qui se multiplie et, en conséquence, la résignation rationnelle de sa compagne, avec la foudre qui remplit un rôle « presque » cathartique - est d'une dureté qui fait autant réfléchir que souffrir.
De toute façon, un ARTISTE en majuscule et dans le sens le plus complet du terme ! !
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