Nous avons affaire à un conte africain où les animaux parlent, en l’occurrence le porc-épic de cette histoire serait le double animal d’un initié lui-même dédoublé, mais un double nuisible.
Il raconte, il monologue pour ainsi dire sa vie à un baobab. Il lui explique l’absurdité des missions meurtrières commanditées par son maître humain.
C’est un récit de la méchanceté des hommes, toujours prêts à s’épier et se trahir, à se soupçonner et à tuer, dans une folie meurtrière jamais assouvie et qui se nourrit d’elle-même jusqu’à se retourner contre son commanditaire.
Je ne peux me retenir de vous confier que je me suis laissé emporter par le destin de cet étrange porc- épic à la fois attachant, bavard, agité , très au fait de la nature humaine et usant de la digression comme arme jusqu’au bout afin de nous peindre nous les humains et parfois nous blâmer sans répit. Et depuis, je ne regarde plus les animaux avec les mêmes yeux.
D’ailleurs, qui de l’homme ou de l’animal est vraiment une bête ? vaste question
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre