Si Destins débute comme une série classique, contant dans le premier volet une histoire d'amour sur fond de polar, tout change dès le tome deux. Ou plutôt, "les" tomes deux. Car à la fin du Hold-up, l'héroïne, se retrouve face à un effroyable dilemme. Quel que soit le choix effectué par Ellen Baker, sa vie s'en trouvera bouleversée à jamais. Bouleversée, mais dans un sens radicalement différent selon qu'elle aura opté pour telle ou telle décision. Or, plutôt que d'offrir au lecteur une seule suite, les scénaristes de Destins ont choisi de développer les deux options : dans Le Fils, Ellen emprunte la première voie qui s'ouvre à elle, et dans Le Piège africain, elle s'aventure au contraire sur la seconde. Chacun de ces deux tomes s'achevant sur un autre dilemme, l'arborescence se poursuit au fil des volumes suivants... avant de s'inverser et de se conclure par un seul et dernier album. Une fin unique... qui ne correspond pas forcément à l'idée qu'on se fait du destin.