Paris, la fête de la révolution, la fête de la Fédération, puis le bruit et la fureur de la Terreur. Le personnage principal du roman d'Anatole France, ce n'est pas Fanny d'Avenay, jeune veuve de bonne famille qui aime son fils et les jardins anglais ;ce n'est pas non plus Marcel Germain, soupirant de toujours et militant de la liberté par occasion. Non, le héros de ce livre, c'est Paris, dans la diversité de ses caractères, de ses quartiers et de ses paysages, aux jours où l'histoire s'écrit avec des larmes et du sang.
Petit chef-d'œuvre inconnu, Les Autels de la peur sont non seulement la chronique d'un temps terrible et d'un amour impossible, mais encore une leçon de tolérance à l'usage de tous ceux que pourrait tenter le fanatisme.