Vivianie Forrester poursuit la réflexion engagée dans son best-seller "L'Horreur économique". Selon elle, la "mondialisation" masque l'emprise croissante d'un nouveau régime politique, l'ultralibéralisme, qui ne cherche pas à prendre le pouvoir, mais à contrôler ceux qui l'exercent. Son but principal : le profit, l'accroissement continu et maximal de la plus-value boursière. Loin de créer la richesse, ce système se révèle capable de détruire des pans entiers de l'activité ou de la recherche. Il crée et entretient le chômage. Il est prêt à sacrifier tous les investissements non immédiatement rentables, en particulier ceux concernant la santé et l'éducation. Seule faille du système : il maintient les formes démocratiques du pouvoir, nous offrant par là les moyens de le dénoncer et d'en contrecarrer les effets les plus pervers.