A trois reprises durant son existence, Charles De Gaulle a rompu le combat. Les deux dernières fois, en 1946 et en 1969, c'est sur le terrain politique qu'il a renoncé à une partie qui, si elle était compromise, ne pouvait passer pour désespérée. Une telle attitude n'a pu qu'en surprendre beaucoup car celui qui s'est imposé comme guide ne saurait se dérober par la suite sans contredire sa vocation et altérer son image, même et surtout si l'une et l'autre s'étaient voulues consacrées par l'Histoire.