Rentrer à la maison ", c'est l'idée fixe d'un garçon de dix ans qu'on a mis à l'internat. Cela se passe en 1962, dans une petite ville d'Auvergne. Une quarantaine d'années plus tard, l'auteur raconte la cour, l'étude du soir, le dortoir, et la promenade du jeudi. Il revit au présent ces événements dérisoires, mais qui refusent obstinément de s'effacer : la gifle injuste, les billes perdues, la grille qui se referme...
Autant de tragédies minuscules dont l'évocation ne manque ni d'ironie amère, ni de drôlerie.