22 livres correspondent à cette oeuvre.
Il y a actuellement 15 notes de lecture correspondant à cette oeuvre (voir ci-dessous).
Mots-clés associés à cette oeuvre : 1975, abandon, amour, arabe, belleville, cosmopolite, coup de coeur, enfance, famille, folio, francais, france, gary, interculture, juif, maladie, mort, musulman, orphelin, paris, pauvrete, prix goncourt, prostitution, putain, quartier, religion, roman, sans-papier, societe, solidarite, solitude, vie, vieillesse
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[La Vie devant soi | Emile Ajar (Romain Gary)] |
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sylviou
Sexe: Inscrit le: 20 Avr 2006 Messages: 459 Localisation: Suisse - Neuchâtel
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Posté: Ven 20 Avr 2012 16:38
Sujet du message: [La Vie devant soi | Emile Ajar (Romain Gary)]
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Qu'en dire?
une histoire particulière, lourde et dérangeante.
Il y a à la fois beaucoup de solidarité et beaucoup d'égoïsme dans ce microcosme-là. De la solidarité entre ces personnes qui vivent comme elles peuvent, entre misère matérielle et affective, mais qui font aussi ce qu'elles peuvent, dans ces circonstances-là, pour se soutenir. De l'égoïsme chez Madame Rosa, qui ment pour garder Momo près d'elle, par peur d'être seule, peut-être aussi pour le protéger. Mais garder les gens dans un cocon n'est jamais une solution satisfaisante à long terme. Le médecin aussi est ambivalent. Il garde le secret, parce qu'il trouve que c'est une belle histoire d'amour? mon Dieu mais quel argument! des clous...
Et puis, il y a tout ce méli-mélo de religions, d'origines, de cultures, de métissages... probablement ce qui est le plus intéressant et significatif. Et là le point de vue de l'enfant-narrateur est précieux. A travers sa naïveté, on est en plein dans l'absurdité de ces clichés et des étiquettes qui en découlent. Une façon particulièrement bien amenée de dénoncer ce genre de catégories.
je reconnais une grande liberté de ton à Romain Gary et un point de vue très personnel, j'imagine dû à ses origines, sa vie (mais je ne suis pas une spécialiste de Gary hein!).
J'ai eu le sentiment à la lecture de ce livre que c'était comme un cri et du désespoir et que Romain Gary avait besoin d'inventer ces deux personnages-là, Momo et Madame Rosa, pour cracher ce qu'il avait à dire, tout en se cachant derrière l'enfant plutôt qu'en adoptant un point de vue extérieur.
Le fait que le narrateur soit un enfant est ce qui m'a le plus freiné en fait dans la lecture. Le style en devient répétitif et ne m'a emportée. C'était sûrement le moyen le plus évident pour l'auteur de dire certaines choses mais je m'en suis lassée, au fur et à mesure de ma lecture.
C'est un livre que j'aurais aimé aimer plus que ça, mais bon, voilà!!
Par contre, j'avais vu il y a quelques temps la pièce de théâtre qui en a été adaptée (avec Myriam Boyer) et j'avais beaucoup apprécié, j'avais été touchée. Je pense donc que c'est la forme plus que le fond qui m'a déplu dans le livre.
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[La Vie devant soi | Romain Gary] |
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Message |
ingannmic
Sexe: Inscrit le: 22 Aoû 2008 Messages: 737 Localisation: Mérignac
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Posté: Mer 03 Aoû 2011 11:20
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Je me méfie des récits dont le narrateur est un enfant. Je trouve qu'assez souvent, le ton n'y est pas juste, et que ce subterfuge, qui permet à un écrivain, en utilisant l'ingénuité du regard enfantin, de porter sur le monde un jugement à la fois lucide et interrogateur, finit dans bien des cas par ne plus avoir aucun sens, la parole donnée au narrateur se transformant soit en niaiseries, soit en l'affirmation de points de vue où l'on reconnaît sans peine le raisonnement bien adulte de l'auteur...
Avant de lire "La vie devant soi", j'étais par conséquent un peu sceptique, d'autant plus que le thème abordé (la relation entre une vieille dame juive et un enfant arabe) me semblait lui aussi plutôt casse-gueule !
Vous me direz que Romain Gary n'est pas n'importe qui, et vous aurez sans doute raison, sauf que le seul ouvrage que j'avais lu de cet auteur (son recueil de nouvelles "Une page d'histoire") m'avait laissé un sentiment mitigé...
Vous me direz alors que "La vie devant soi" a tout de même obtenu le Goncourt en 1975, et que ce n'est pas rien, sauf que mes expériences avec les lauréats de ce prix n'ont pas toujours été concluantes (j'ai notamment détesté "Trois jours chez ma mère", de Weyergans, et "Confidence pour confidence" de Paule Constant, m'est tombé de mains...), et que, par conséquent, je ne considère pas que ce soit une référence fiable à 100%...
A l'issue de cette lecture, me voilà finalement et triplement réconciliée avec Romain Gary, le prix Goncourt, et les enfants-narrateurs !
En l'occurrence, l'enfant, c'est Momo, fils de pute (ce n'est pas moi qui le dit, c'est lui !) placé dans le "clandé" de Mme Rosa, elle-même ancienne prostituée qui s'est reconvertie dans l'accueil des enfants dont les mères, qui se "défendent" sur le trottoir, n'ont pas la possibilité de s'occuper de leurs rejetons. Momo a dix ans, n'a jamais connu ses parents, et il vit en permanence chez Mme Rosa, en compagnie de Moïse, de Banania, et d'autres, qui sont de passage pour de plus ou moins longues durées. Tout ce petit monde cohabite au sixième étage d'un appartement de Belleville. Mme Rosa, vieille et obèse, a de plus en plus de mal à monter les escaliers qui y mènent et Momo est inquiet de constater que l'état de santé de celle qu'il aime avec toute sa fougue d'enfant se dégrade très rapidement.
La relation entre le petit garçon et la vieille femme est très émouvante. Même si certaines choses semblent parfois très mystérieuses aux yeux de Momo (il ne comprend pas pourquoi, certaines nuits, Mme Rosa descend à la cave, après s'être réveillée en hurlant, par exemple), il aime sa protectrice telle qu'elle est, grosse, laide, et malade.
Le "petit peuple" qui orbite autour des personnages principaux, constitué pour la plupart d'immigrés, de clandestins et de miséreux, apporte au récit une note haute en couleurs, malgré la détresse qui en sourd aussi parfois.
Les interprétations de Momo relatives au comportement, aux paroles des adultes, ainsi que ses retranscriptions de leurs paroles, donnent au roman un style enlevé, drôle et dans l'ensemble très juste, l'auteur ne tombant pas dans le piège évoqué plus haut, et qui consisterait à exagérer la maturité de son héros.
De plus, il utilise intelligemment le fait qu'il soit un enfant pour mettre l'accent sur les aberrations d'un système défini par des règles parfois trop rigides, sur l'absurdité des conduites motivées par l'intolérance et la sottise, et sur l'omniprésence de l'injustice, dont Momo constate les manifestations autour de lui.
Il se dégage de "La vie devant soi" beaucoup d'humanité et d'amour.
Le vocabulaire, les expressions utilisés par Momo, sont autant d'occasions de sourire, voire de rire, et d'appréhender le monde à travers un voile d'innocence et de sincérité. Et même si parfois le récit est à la limite de verser dans l'étalage de bons sentiments, le ton de l'ensemble fait rapidement oublier ce petit travers.
BOOK'ING
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Message |
parsifal
Sexe: Inscrit le: 16 Sep 2007 Messages: 457 Localisation: Belgique
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Posté: Ven 21 Aoû 2009 18:02
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Ce roman narre, à travers la vision légère, fantaisiste et désacralisante d'un enfant, la réalité très dure des immigrés dans la banlieue parisienne des années 70. Une œuvre touchée par la grâce où on y lit avec légèreté, presque avec plaisir, des histoires profondément tristes liées à la misère, la prostitution, l'abandon, l'isolement.
Sur tout ceci domine le rapport farfelu entre l'enfant Momo et sa gardienne de pension (une ex-prostituée) Madame Rosa. Dans le brouillard de la désolation, ce rapport croît et s’érige en dernier ressort, à la défense désespérée de ce monde affectif dont aucun être humain ne peut être privé.
Autour de ce rapport s’articule un monde de marginaux invisibles à la société, avec leur résignation, leurs peurs, le désir de revanche et l'attachement confus aux terres d'origine. Écrit il y a plus de trente ans, il reste un roman très actuel et touchant.
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[La vie devant soi | Romain Gary (Emile Ajar)] |
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Message |
C-Maupin
Sexe: Inscrit le: 06 Mai 2006 Messages: 1917
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Posté: Lun 16 Mar 2009 16:49
Sujet du message: [La vie devant soi | Romain Gary (Emile Ajar)]
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Je dois avouer que ce livre ne m'a pas plu, peut-être en attendais-je trop au vu des notes précédentes
J'en ai trouvé les personnages caricaturaux, l'humour trop répétitif, même s'il m'est arrivé de sourire et je n'en ai absolument pas apprécié la langue.
J'ai été outrée par le monstrueux égoïsme de Madame Rosa, qu'aucune souffrance ne saurait excuser, et la complicité du médecin. Sévices physiques mis à part on ne peut faire pire pour un enfant que de le priver d'éducation.
Commentaires de Gérard :
Au vu des magouilles qui ont résulté en l'attribution d'un 2nd Goncourt pour Gary , je m'étais dit que je ne lirai jamais ce livre. Vu son succès et comme il nous tombait sous la main, j'ai succombé [j'ai toujours beaucoup de mal à ne pas lire un livre dès qu'il m'est accessible ! ], mais - comme souvent -, je suis pleinement d'accord avec C-Maupin ! Je renchérirai en soulignant que la langue m'a paru inspirée de celle du petit Nicolas (le vrai, celui de Goscinny et Sempé), en plus vulgaire et moins savoureuse…
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Message |
apo
Sexe: Inscrit le: 23 Aoû 2007 Messages: 1959 Localisation: Ile-de-France
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Posté: Ven 28 Nov 2008 19:47
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Je me convaincs qu'un chef d'oeuvre invente toujours un langage original et adapté. Ainsi est le langage de Momo, qui n'est pas seulement un langage d'enfant, mais aussi celui d'un "créolisé" dans le quartier multiculturel de Belleville - et ce fut véritablement une intuition géniale d'en souligner la valeur fondatrice de littérature ("littérature migrante" et non "littérature de la migration") déjà en 1975 alors que Ben Jelloun était encore à ses balbutiements... C'est aussi un langage d'orphelin, de "fils de pute", de marginal pour qui le "bonheur" serait une "piquouze" dont on ne veut pas, d'enfant sans âge (aux deux sens littéral et métaphorique) qui rêve de clowns bleus et jaunes et dont un fidèle compagnon est le parapluie Arthur...
L'histoire d'amour entre l'enfant arabe et la vieille Juive, touchante à l'extrême, m'a fait songer à Kim de Kipling, autre roman de prédilection pour moi. Mais là s'arrête l'analogie, car Momo est profondément affligé, peut-être même désespéré (ne fût-ce pour la touche d'espoir de son dernier interlocuteur, Nadine, mais était-il vraiment nécessaire?): l'angoisse de la vieillesse de l'auteur semble se trouver davantage chez lui que chez la vieille Madame Rosa: là encore l'enfant n'a pas d'âge...
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mar 07 Oct 2008 15:53
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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En liberté
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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.
Ville et date de la libération : Villemoisson-sur-Orge - 15/10/2008
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mar 07 Oct 2008 15:44
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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En liberté
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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.
Ville et date de la libération : Villemoisson-sur-Orge - 15/10/2008
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mar 07 Oct 2008 15:27
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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En liberté
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Ce livre est libéré par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 11 au 19 octobre 2008.
Ville et date de la libération : Villemoisson-sur-Orge - 15/10/2008
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Message |
vanillabricot
Sexe: Inscrit le: 11 Sep 2008 Messages: 32 Localisation: Ankara
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Posté: Mar 30 Sep 2008 13:08
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Quand un livre a atteint la note maximale de 5/5 on le sait de suite. Dès qu'on met la tête hors de l'eau après avoir été happée par ses pages, dès qu'on revoit la lumière du soleil, on sait.
Le 5/5 ça frappe comme une évidence.
POur les autres notes il y a un instant de réflexion.
On prend en compte plusieurs considérations: le style de l'écrivain, l'intérêt pour l'histoire, le fond, la forme, on dose les émotions que nous a procuré la lecture, on pèse, on tergiverce, on pense, on laisse trainer quelques jours pour sentir l'impact après coup... et on note.
Un peu comme quand on rencontre une personne. Ses opinions politiques, son attitude, sa vision du monde, sa capacité à sourire, à écouter,.... on jauge. On échange les numéros ou pas, on invite à la maison ou pas, ... sas s'en rendre compte on donne des notes autour de soi sans arrêt.
Mais quand on croise un 5/5, dans la vie ou sur une étagère, ça n'a rien à voir. La réflexion n'entre même en compte. On adore. C'est un coup de coeur. Peu importe le fond, la forme, la morale, l'histoire, on est conquis. Livre ou rencontre, c'est un coup de foudre immédiat au delà de tous ses préjugés, ses attentes,...
Les gens que j'aime sont presque tous des coup de foudre instantanés. Ce sont les gens qui restent. POur les bouquins c'est pareil. Ca va, ca vient, mais il y en qui, à peine arrivés, se font une place pour y rester.
C'est le cas de "la vie devant soi". Je pourrais vous parler des heures du style d'écriture extraordinaire, du narrateur qui est un petit "fils de pute", de l'histoire touchante, des thèmes de la différence et la tolérance,de l'ambiance colorée de Belleville ( quartier qui décidemment inspire de bien beau x moments de littérature), des larmes de la fin, des perles de sagesse, du sourire omniprésent malgré la dureté de l'histoire, ...
Je pourrais en faire des tonnes. Mais l'amour ça ne s'explique pas comme ça. Le livre est excellent sans aucun doute. Mais il est aussi magique. C'est ça un magnifique 5/5.
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Message |
mamoune
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2005 Messages: 2131 Localisation: Ste Foy les Lyon (69)
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Posté: Mar 18 Mar 2008 22:36
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Dans La Vie devant soi Gary/Ajar invente un style neuf, dans le genre parlé, familier. C'est Momo un gamin de 10 ans ou plus qui parle, nous parle, nous raconte comment il vit ou survit avec, chez et grâce à Madame Rosa, une vieille Juive qui a connu Auschwitz, et qui autrefois, il y a bien longtemps, " se défendait " rue Blondel.
Momo fait l'expérience de la vie à travers le délabrement de madame Rosa qui n'a qu'une angoisse c'est de mourir dans les conditions auxquelles elle a échappé à Auschwitz, d'être obligée de vivre de force, à l'hôpital, transformée en légume. C'est terrible et très émouvant et éprouvant à la lecture.
Les personnages qui entoure Momo et Rosa sont riches (au sens figuré) et colorés (dans tous les sens du terme).
Un livre à lire absolument.
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[La Vie devant soi | Romain Gary] |
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Auteur |
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Jeu 04 Oct 2007 14:19
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Normalement, tu ne dois pas renfermer le livre avant la dernière page !
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 13/10/2007
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[La Vie devant soi | Romain Gary] |
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Auteur |
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Message |
agglovaldorge
Sexe: Inscrit le: 24 Sep 2007 Messages: 1534 Localisation: Sainte-Geneviève-des-Bois
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Posté: Mer 03 Oct 2007 11:57
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Une histoire boulversante et tellement attachante.
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Ce livre est lâché par l'équipe de bibliothécaires du Val d'Orge dans le cadre des Chemins de lecture du 13 au 21 octobre 2007.
Ville du lâcher : Ste-Geneviève-des Bois - Date du lâcher : 13/10/2007
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[La Vie devant soi | Romain Gary] |
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Auteur |
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Message |
nadouch
Sexe: Inscrit le: 19 Nov 2006 Messages: 450 Localisation: Allier
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Posté: Jeu 05 Avr 2007 13:27
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Un livre qu'il faut absolument avoir lu. L'histoire de Momo et de Madame Rosa est une histoire cruelle parce que sincère, écrite dans un style unique qui interpelle.
Je l'ai lu plusieurs fois et à chaque fois je suis ébahie par certaines formulations, des phrases qui restent : "la vie, ça ne pardonne pas".
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[La Vie devant soi | Emile Ajar] |
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Auteur |
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Message |
andras
Sexe: Inscrit le: 20 Sep 2005 Messages: 1800 Localisation: Ste Foy les Lyon (69) -- France
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Posté: Sam 04 Nov 2006 15:44
Sujet du message: [La Vie devant soi | Emile Ajar]
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La rencontre entre Momo, le petit arabe orphelin et Madame Rosa, une vieille dame juive qui va le recueillir : une des plus belles histoires de la littérature, racontée avec l'humour féroce de Romain Gary, métamorphosé en Emile Ajar. Avec ce livre, Gary obtiendra son 2eme prix Goncourt et entamera une des plus époustouflantes supercheries littéraires.
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[La Vie devant soi | Romain Gary] |
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Auteur |
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Message |
kalistina
Sexe: Inscrit le: 29 Avr 2006 Messages: 620 Localisation: marseille
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Posté: Sam 29 Juil 2006 17:18
Sujet du message: [La Vie devant soi | Romain Gary]
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Momo vit avec Madame Rosa, une très vieille dame juive. Pris d'amour pour cette denière, le petit garçon fera tout pour l'aider afin qu'elle puisse rester chez elle, lui évitant ainsi de demeurer à l'hôpital.
Ah là là, c’est beau, c’est émouvant… La langue de Momo est surprenante, voici quelques petits extraits :
« Je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie. Le bonheur, c’est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre. »
« Madame Lola était gentille comme je n’en ai pas connu beaucoup. Elle a toujours voulu avoir des enfants mais je vous ai déjà expliqué qu’elle n’était pas équipée pour ça, comme beaucoup de travestites qui ne sont pas de ce côté-là en règle avec les lois de la nature ».
« Moi je trouve qu’il n’y a pas plus dégueulasse que d’enfoncer la vie de force dans la gorge des gens qui ne peuvent pas se défendre et qui ne veulent plus servir ».
C’est un roman plein d’amour, de ce jeune garçon qui veut tout faire pour aider la vieille madame Rosa même s’il n’a « jamais vu personne d’aussi vieux et moche », de madame Rosa qui cache certaines choses à Momo pour le garder auprès d’elle, de Momo pour son chien, qu’il vend pour qu’il ait une meilleur vie… C’est aussi un roman plein de tolérance qui se fiche des professions, des religions, des ethnies. Le fond plus la forme, ça donne une œuvre vraiment belle que je vous invite fortement à lire.
A noter que ce roman a été écrit sous le pseudonyme d’Emile Ajar (pour pouvoir le retrouver selon les éditions).
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