Le réel fourmille de portes coulissantes, d'escaliers, d'ascenceurs, de métamorphoses, d'invitations à plonger derrière les apparences, dans le mystère qui est en nous, et partout.
Le miroir se retourne, on passe de l'autre côté de la lune.
L'écriture coule de source, sobre, limpide et on est porté par la lecture de façon naturelle. Et ça bascule dans la magie.
Toutes les nouvelles forment un tout, se correspondent, interagissent.
J'adore "le magicien" : le narrateur-auteur rencontre le professeur Schiassi qui le pique de questions sur l'utilité de l'écriture, alors qu'il est justement abattu. Le dénouement est génial.
"le k" : qui nous enseigne à foncer, à ne pas être méfiant mais à saisir sa chance.
"Les bosses dans le jardin" : à chaque mort d'un proche, une nouvelle bosse apparait dans le jardin. flippant.
"le vent" : la fin est super !
Le problème, je trouve, c'est que l'on finit par les oublier très vite à peine lues, et qu'on peut les mélanger. peut-être qu'il ne faut pas les lire d'un trait, mais en espaçant avec d'autres lectures. parfait pour les transports en commun (mettre une journée de travail entre chaque nouvelle).
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