[Bouncer. 4, La vengeance du manchot | Alexandro Jodorowsky ; François Boucq]

Les bourreaux aiment aussi.
Clark Cooper, l’opulent et vénal rancher du secteur, veut faire main-basse sur toutes les richesses possibles et quand quelqu’un s’oppose et lui résiste, il n’hésite pas à lancer une escouade de tueurs à la solde. Ayant eu vent de l’attaque d’une famille de fermiers, Bouncer enfonce les lignes ennemies et vient leur prêter main-forte. Le carnage est de mise et Bouncer, le manchot empereur, y laisse des plumes. Vaillant mais malmené, il identifiera son père et entendra son histoire. Il devra aussi passer la main à un autre bourreau qui promet bien des peines.
Jodorowsky construit une histoire qui s’étoffe à chaque nouvel album. Les personnages dévoilent leur passé et révèlent leurs ombres. Ils gagnent en présence. Boucq délivre une bédé endiablée, au graphisme généreux, enlevé et fouillé. La mise en page et les cadrages accentuent l’impression cinématographique. Les coloristes successifs savent délivrer des ambiances remarquables qui rehaussent la qualité générale de la série.

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