[Les seigneurs de la terre. 4, Au nom du vivant ! | Fabien Rodhain ; Luca Milisan]
L’amour est dans l’après.
Florian Brunet poursuit ses cheminements en Inde à la recherche de la paix intérieure et d’une vie en harmonie avec ses convictions. Il s’engage à dénoncer à travers son blog les dérives des multinationales des biotechnologies agricoles. Il essaie aussi de mettre en pratique une production biologique locale basée sur la complémentarité des plantes, des substrats et du climat. Ses prises de position le mettent en danger. Torture, meurtre, la police s’emmêle, corrompue par les lobbyistes.
Le scénariste creuse habilement la collusion économico-politique mondiale en plongeant davantage son personnage principal dans la réalité brutale où les faits bousculent et les coups pleuvent. Aux méfaits avérés des OGM s’ajoute l’infiltration d’une taupe à la solde des lobbys et une dimension policière pleine de sel (sur les plaies vives) et de rebondissements (sur les ressorts rouillés). L’histoire familiale des Brunet s’éclaire pour mieux s’opacifier, la succession paternelle à la fin de l’album promettant bien des bisbilles. La série se bonifie d’album en album et son côté parfois manichéen trouve à se nuancer même si la teneur des histoires reste à charge contre les OGM.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]
Afficher toutes les notes de lectures pour ce livre