Voilà un essai qui a dû être baptisé après coup, et par l'éditeur, pour être plus vendeur.
Il n'est pas inintéressant en soi, mais l'information que vous cherchiez, si vous l'avez choisi pour son titre, tient en quelques pages. Au milieu, un livre plus sociologique et bavard que vraiment dédié au développement personnel "applicable", rempli d'informations plus que rebattues sur le patriarcat, le matriarcat, les sirènes du Grand Amour.
Une chose qui m'a profondément agacée : le choix du mot "violence" pour parler du mécanisme de la séduction. Il n'est jamais vraiment justifié, étayé, illustré (et ce n'est pas faute d'être répété tout le long), au point que je le soupçonne ne de pas être le bon. Je rebondis sur ma parenthèse : que de redites ! écrire au fil de la plume et mal refondre son manuscrit, ça se voit finalement.
Restent, en début d'ouvrage, des choses intéressantes sur le rôle des dettes interpersonnelles dans les relations.
Citation :
"Quel dommage aussi d'être prisonniers d'un monde sentimentaliste, c'est-à-dire d'un monde dans lequel les sentiments suffisent à justifier les actes. Cette exacerbation du moindre sentiment aboutit paradoxalement à un monde égoïste et velléitaire. A force d'exalter ses sentiments, on finit par ne considérer que son propre point de vue sans tenir compte de celui de l'autre. A force de sentimentaliser, on se croit dispensé de ses devoirs."
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