"Ce livre a été écrit au lendemain de la guerre, à un moment où primait la réalité politique et militaire : l'Etat. Un survol, analytique et poétique, du devenir de l'Etat, de l'origine au totalitarisme."

Très bonne analyse de l'appareil d'état, avec un accent mis sur l'axiome : l'Etat, c'est la guerre permanente. Très riche et très pertinent, en dépit de longueurs et de très (bien trop!) nombreuses fautes d'orthographe.

----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur Wikipedia]

Je viens de finir cet ouvrage.

Je suis autant étonné que toi des fautes d'orthographes. Celui qui a tapé ce livre, chez Économica, ne s'est pas foulé. Espérons qu'une prochaine réédition vienne gommer ces erreurs qui gâchent un peu la puissance du texte.

Son analyse de l'État, aussi pertinente soit-elle, doit être située historiquement. Il me semble que ces réflexions peuvent être mobilisées mais en prenant garde à l'historicité.
Le lien entre État et Économie peine aujourd'hui a être reconnu alors qu'il est profondément avéré. En cela, les analyses de Charbonneau n'ont pas pris une ride. Toutefois, qu'en est-il des réflexions sur l'État social, providence. Le numéro 13 d'Entropia (Revue sur la décroissance) aborde cette question et pose justement la question de la difficulté qu'il y a à poser la question de l'État. Nombreuses sont les analyses du démantèlement de l'État. Charbonneau nous explique que le développement de l'État n'est pas uniforme et inéluctable. Il doit donc y avoir des points de résistances, de conquêtes qui transforment l'État afin qu'il soit tolérable.

merci pour ta note très pertinente et très éclairante aussi. J'ai le sentiment qu'on va se croiser quelques fois sur ce forum