[Résistances. 2, Le vent mauvais | Jean-Christophe Derrien ; Claude Plumail]
André a répondu à l’Appel d’outre Manche du général. Churchill a reconnu la légitimité du général. L’Angleterre est entrée en résistance. André est formé aux télécommunications et revient en mission secrète sur Paris et Vichy. Il y retrouve Sonia, son amour partagé avec Louis mais André l’ignore. Pour couronner le triangle amoureux, le colonel allemand Schneider a embauché Sonia, la sachant juive et communiste. Il espère un amour partagé mais en tête-à-tête seulement. Rien ne tourne bien durant cette période perturbée. En France, le ton se durcit. La gestapo sévit et le colonel est remplacé par un officier sans état d’âme. Pour Sonia, un avenir sombre s’étend. Elle décide de prendre elle aussi son destin en main et intègre la Résistance.
Un nouveau cliffhanger termine le second tome. Dans la pénombre, on ne sait pas trop qui Louis poignarde durant les troubles de la Libération. Moins emballant que le premier volume, l’histoire patine un peu sans véritablement d’éclat. Paris vit l’Occupation et le lecteur s’ennuie un peu. Le dessin de Claude Plumail reste séduisant dans son ensemble mais relativement inapte à faire vivre les visages. Les couleurs de Scarlett sont très réussies et transcrivent au mieux les atmosphères. Une suite est annoncée.
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