C’est le cinquième roman de Richard Bachman, et comme tel, c’est un livre expérimental, frais, original.
Stephen King n'aurait jamais osé le publier sous son nom, mais comme il a une veine créatrice explosive, il ne peut s’empêcher de l'écrire. La trame intrigue, fascine et à la fin, on ne peut que le terminer. Le style est toujours celui fluide de King, jamais trop compliqué mais toujours perspicace.
La malédiction des gitans finira par bouleverser la vie du protagoniste, Billy Halleck. Le revirement du cours normal de la vie et ses effets sur les personnes sont des situations que l'écrivain crée dans chacun de ses livres et pour lesquelles il donne le meilleur de lui même.
Billy commence à subir les effets du sortilège et depuis, sa vie ne sera plus la même, il demandera de l’aide à sa femme, qui lui tournera le dos, à son ami qui l'aidera jusqu'à un certain point et quand maintenant on croyait que la vie pouvait revenir comme avant, l'ironie et la fantaisie de King créent une de ses fins les plus inattendues, une fin qui ne laisse de salut à personne. À la fin de chaque chose, personne n'échappe aux conséquences de ses actions.
----
[Recherchez la page de l'auteur de ce livre sur
Wikipedia]