C'est fabuleux comme un homme, hypersensible à la critique, peut exposer des aspects de lui-même qu'on dévoile le moins volontiers.
J'ai été sidérée par ce mélange - sans doute "normal" - de lucidité impitoyable sur lui-même et d'aveuglement en même temps. Quand il reconnaît les pires choses, il s'arrange toujours pour laisser entendre qu'il y a été contraint par son entourage.
En même temps, là où sa modestie m'épate, c'est lorsqu'il n'hésite pas à révéler que la moitié des personnes qui testèrent son intelligence dans sa jeunesse arrivèrent à la conclusion qu'il était fort limité... que l'organisation de sa pensée et de l'écrit lui demande un effort énorme... En voilà un qui ne se revendique pas virtuose dans sa partie !
Je désire plus que jamais continuer à découvrir ses autres oeuvres.

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C'est dingue, on me l'a fait étudié pour le bac de français,
je l'ai lu sans trop de difficulté et sans trop de désintérêt pour l'hitoire il faut le reconnaitre, (enfin bon je me suis arrétée au livre 6)
Je reconnais aussi l'exploit qui est de faire son autobiographie,
mais j'en suis carrément ressortie dégoutée de rousseau qui prétend se confesser mais se regarde avec extrémement de complaisance et assez peu d'humour,
on se demande comment il a pu écrire des choses intelligentes finalement....

mais peut être que je n'en garde que les mauvais souvenirs de trop long et trop mauvais cours....

[quote="michmaa"] on se demande comment il a pu écrire des choses intelligentes finalement.... quote]

Ses ennemis de l'époque l'ont dit : il n'a pas écrit de choses intelligentes ! Tout s'explique !

Je déteste Rousseau, un homme qui se permet de donner des leçons d'éducation aux autres et qui a abandonné ses enfants.