[Arlington Park | Rachel Cusk, Justine de Mazères (Traducteur)]
Il m'en coûte toujours d'abandonner un livre en plein milieu ... mais là, vraiment, je n'en pouvais plus ! Alléchée par une quatrième de couv sympathique et une critique de "l'Express" prometteuse, j'ai du déchanter. Là où on me promettait : "un cocktail explosif de lucidité, d'humour féroce et de féminisme rageur ", j'ai trouvé la description de la vie de province quand elle est faite de mesquineries,de commérages et emplie d'un grand vide affectif et intellectuel ; quant au "cocktail explosif", je l'ai cherché un long moment, puis lassée, j'ai abandonné.
Pour être tout à fait honnête, j'ai lu avec un certain intérêt les 50 premières pages qui constituent l'histoire de Juliet et qui, à mon sens, aurait pu être développée davantage. Le livre aurait gagné en profondeur en se concentrant sur une seule histoire. Malheureusement, après Juliet, on est rentré dans l'histoire d'Amanda, Susanna et consorts, c'est à dire dans l'histoire des garderies d'enfant, pipi-caca (peut-être que j'exagère) bifteck haché, et autres joyeusetés genre "virées au centre commercial". Tout cela a déjà été exprimé avec talent dans des livres ou des films. Ici, ça m'a semblé vain et ridicule, mais c'est peut-être moi qui n'était pas dans un bon jour...
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