Je connaissais l'opération de Babelio mais à si grande échelle, ça donne un peu le tournis... Je ne sais pas trop quoi en penser. Ou plutôt si : c'est du blogage sponsorisé, ça aussi et moi, bof. Je ne pourrais sûrement pas écrire sur des livres imposés, de toute manière...

Merci pour cette info, Larkéo! Qu'en pensez-vous, les Agoriens?

Il y en a parmi nous qui font ça, et, ma foi, je me garderai bien de hausser les sourcils en agitant l'index : ce n'est pas plus déshonorant que d'être payé pour écrire sur les livres, c'est même un métier (critique littéraire), à condition que l'on ne prétende pas avoir aimé si ce n'est pas le cas.
C'est toujours bon d'avoir un avis, et que l'avis ait été rémunéré en livres ne me paraît pas condamnable.

c'est assez effrayant. Savez-vous si ce type d'initiative a du succès? Cela dit, je lisais il y a quelque temps un que sais-je sur les critiques littéraires et ils ont toujours eu un peu le même rapport avec les éditeurs que les hommes politiques avec les journalistes. En tout cas c'est inquiétant de savoir que les éditeurs se mettent à démarcher les blogueurs pour en faire des agents de promotion.

C'est vrai aussi que souvent j'ai acheté ou emprunté un livre pour en avoir lu de bonnes critiques sur des blogs...

Bonjour les Agoriens de la Terre,

Je me demande si déchiffrer les critiques ne va pas devenir un métier. Lire entre les mots est presque un art.
De toute façon, je ne crois pas à l'efficacité des blogs individuels pour vanter les qualités d'un livre. Ils n'ont pas assez de consistance et ne durent pas. Suivre une prescription demande une mise en confiance entre le lecteur et le critique qui exige du temps. Internet est un média réactif qui travaille dans le court terme. Un site comme l'Agora est évidemment bien plus intéressant car on y trouve des enthousiasmes de lecture sans cesse alimentés par une communauté de lecteurs désintéressés qui tisse des relations de plus en plus fines à mesure que les années s'empilent. Chacun peut y puiser à loisir, avec plaisir et librement. Avec la liste de souhaits, j'ai un bas de laine pour le disette et l'hiver à venir.

Franz