Dans La Vie devant soi Gary/Ajar invente un style neuf, dans le genre parlé, familier. C'est Momo un gamin de 10 ans ou plus qui parle, nous parle, nous raconte comment il vit ou survit avec, chez et grâce à Madame Rosa, une vieille Juive qui a connu Auschwitz, et qui autrefois, il y a bien longtemps, " se défendait " rue Blondel.
Momo fait l'expérience de la vie à travers le délabrement de madame Rosa qui n'a qu'une angoisse c'est de mourir dans les conditions auxquelles elle a échappé à Auschwitz, d'être obligée de vivre de force, à l'hôpital, transformée en légume. C'est terrible et très émouvant et éprouvant à la lecture.
Les personnages qui entoure Momo et Rosa sont riches (au sens figuré) et colorés (dans tous les sens du terme).
Un livre à lire absolument.
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