[Extrêmement fort et incroyablement près | Jonathan Safran Foer, Jacqueline Huet (Traducteur), Jean-Pierre Carasso (Traducteur)]
DOULOUREUSEMENT BEAU
Il est difficile de trouver les mots adaptés pour décrire le '' déluge '' d'émotions que j'ai éprouvé dans la lecture de ce roman. Ce n'est pas par hasard que j'utilise le mot déluge tant le rapport aux larmes y est profond, je ne le cache pas, des larmes j'en ai versé …. beaucoup. (et ensuite j'ai ri parce que j'ai tout de suite pensé à quel niveau serait le petit lac du Central Park dans lequel Oskar voudrait faire confluer - à travers le système de tubes qu'il a inventé - les larmes de tout ceux qui pleurent sur leur oreiller avant de dormir…).
J'aime New York et J.Safran Foer, à mon avis, ne pouvait pas rendre un meilleur hommage à la métropole extrêmement blessée des attaques du 11 septembre.Il le fait avec une histoire et avec un personnage que je n'oublierais jamais : petit/grand Oskar, avec ses inventions, ses solitudes, ses mensonges, sa singulière élaboration du deuil, sa curiosité et sa fantaisie, auxquelles il s'agrippait comme autant de points de salut. Les aventures de ce gamin qui déambule dans les rues de New York à la recherche de quelque chose qui puisse le maintenir auprès de son père (perdu trop tôt et d'une manière aussi tragique), m'a ému profondément.
L'attaque au World Trade Center a changé l'Histoire et la vie de beaucoup de personnes et ce roman , douloureusement beau, si jamais on en avait besoin, nous le rappelle.
P.S. : Un jour, quand l'enfant de la famille sera en âge de comprendre, je lui raconterais la fable du Central Park et du 6° District.
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