Mamma mia ! C'est qu'il s'en passe des choses à Rome, ville ouverte de l'après-guerre.L'argent, la politique et le cinéma dansent avec la mort. Un des héros de ce polar est Orson Welles, venu à Rome jouer dans « Cagliostro ». Mais il va très vitre se trouver confronté à des mystères et du danger, accompagné d'un détective.
Tous deux vont mettre à jour une machination politique destinée à empêcher une victoire communiste aux élections législative, alimentée par un trafic financier impliquant le Saint-Siège.
Le roman de Davide Ferrario combine des éléments réels avec la fiction pour donner un récit touffu, aux multiple rebondissements, à la dimension du génie d'Orson Welles.
Et vogue le navire, ce n'est pas Fellini Roma, ni la dolce vita ; Il faut bien 8 mois, ou 8 et demi à nos héros menant cahin caha leur enquête sur la strada de la vérité, de jour comme de nuit pas aussi douce qu'avec Cabiria. Welles joue le Casanova pour démasquer la femme dans la cité (qui ne s'appelle pas Juliette et n'est pas de pur esprit), trouve le temps de jouer dans un film, d'en monter un autre, de donner des intervista, et d'écouter la voce delle luna.
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