Voilà un livre que je trouve avec mon hebdomadaire TV. Le précédent, "La Part du colibri", m'avait enchantée, aussi me suis-je plongée aussitôt dans celui-ci. Si vous ne le lisez pas habituellement, ça vaut le coup de faire des infidélités à votre propre hebdo : cette lecture ne sera pas plus longue qu'un long article de journal.

Gilles Clément est un jardinier passionné qui dépasse les bornes de son pré carré pour regarder le Jardin qu'est notre monde. Il estime d'ailleurs que tout jardinier a vocation à être un jardinier planétaire, sous peine de n'être rien d'autre qu'un exploiteur aveugle.
Il soulève pêle-mêle le scandale qu'est l'article 70 de la L.O.A., qui vous interdit, par exemple, de préparer, faire connaître, donner, vendre, une préparation à base de purin d'ortie pour fertiliser sans polluer votre jardin. Moi même, en vertu de cet article, m'expose à une amende de 75000 euro pour l'avoir mentionné ici (ne t'inquiète pas, andras, j'en prends la responsabilité pénale) !
Il évoque les brevets déposés sur le vivant et, ce qui n'était autrefois qu'une plaisanterie, le marché de la dépollution (comme quoi, ça rapporte doublement, la pollution) les taxations sur l'air pur, après celle sur l'eau "dépolluée".
Pour finir, il évoque ce que devrait être un jardin pour nous.

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